(Cette lettre est adressée à tous les enfants avant la projection)
Cher enfant du XXIe siècle
Eh oui, tu es encore un enfant et ce, jusqu’à dix-huit ans. Après, seulement, tu entreras dans la catégorie des adultes. Tu verras prochainement à la Maison des métallos un ou deux films de la série Nous étions des enfants, que nous venons de réaliser pour toi. Dans ces films, dix-huit adultes âgés de 70 à 84 ans, racontent ce que fut leur vie d’enfants juifs pendant la guerre de 1939-1945. Ils habitaient tous le quartier de Belleville-Ménilmontant et ils fréquentaient les mêmes écoles et collèges que toi.
En ce temps là, ce quartier était habité par des familles modestes d’artisans et d’ouvriers français et d’autres venues d’Italie, d’Espagne, d’Europe de l’Est, de Pologne notamment. Les immeubles étaient vétustes avec, pour la plupart, le WC et la borne à eau dans la cour. Les familles vivaient dans une ou deux pièces. Les enfants nés en France étaient français, les étrangers pouvaient obtenir leur naturalisation assez facilement.
L’école était obligatoire jusqu’à 14 ans. Très peu d’enfants entraient au lycée. Ils devaient passer un concours d’entrée en sixième. Les autres, dès leur quatorze ans, travaillaient ou entraient en apprentissage.
Dans ces quartiers, la solidarité entre les familles étaient grande et les témoins évoquent les souvenirs très heureux de leur vie d’enfants et de leurs jeux dans les cours, à l’école et dans la rue.
Ils parlaient le français entre eux et le yiddish à la maison...
La guerre est venue changer tragiquement la vie des enfants juifs et de leurs familles.
A la demande des autorités allemandes qui occupent la France, le 14 Mai 1941, 4000 juifs étrangers sont convoqués et arrêtés à Paris par la police française et internés dans des camps à Pithiviers et Beaune-la-Rolande. Le 20 Août de la même année, dans le 11e, 4250 hommes sont arrêtés et internés à Drancy, d’où ils seront acheminés vers le camp d’extermination d’Auschwitz, à partir de mars 1942. Le 29 Mai 1941, tous les enfants juifs de plus de six ans sont obligés de porter une étoile jaune sur leurs vêtements, qui les désigne comme différents, de race inférieure et indésirable, dangereux et bientôt, en Juillet 1942, comme individus à éliminer.
C’est cette histoire vraie de leur vie d’enfants juifs que racontent les dix-huit témoins que nous avons filmés, qui ont heureusement échappé aux différentes rafles menées à Paris.
A la première rafle, le 16 Juillet 1942, Jacquot avait 17 ans, Addy 16 ans, Léon et Rébécca 15 ans, Jacques 14 ans, Henri, Annette, Léna et Marie 12 ans, Régine et Georgette 10 ans, Hélène 9 ans, Henri, les deux Rachel et Lola 8 ans, Jean 7 ans et Maurice 1 an... Ils ont heureusement échappé à cette première rafle qui concernait aussi les enfants juifs, et leur vie a basculé dans la terreur.
Ils sont devenus des enfants traqués, condamnés à mort. Ils devaient changer de nom et quitter leur maman (leur papa, pour beaucoup, avaient déjà été arrêté et emmené on ne sait où). Certains ont été déportés, d’autres résistants ou cachés dans des familles inconnues plus ou moins amicales, sans nouvelles de leurs familles, dans l’incompréhension, la peur et le chagrin, jusqu’à la fin de la guerre en 1945, où très peu eurent la chance de retrouver leurs parents.
Et la vie a repris dans une France meurtrie mais joyeuse, célébrant la victoire et la paix revenue. Les enfants juifs rescapés, eux se taisaient, traumatisés à jamais, gardant au plus profond de leur coeur leurs peurs, leur chagrin, leur espoir vain du retour de leurs proches, leurs cauchemars. Tout seuls, ils ont repris leur identité et se sont reconstruit un avenir, reprenant ou non leur scolarité longuement interrompue, se battant pour avoir un métier et fonder une famille, dont les enfants ne connaîtront jamais de grands-parents.
Leur nouvelle famille sera leur revanche la plus irréfutable, en réponse au projet de l’idéologie nazie qui voulait exterminer le peuple juif.
En 1998, j’ai assisté à la première assemblée générale du «Comité de l’école de la rue Tlemcen» que certains d’entre eux avaient constitué et j’ai immédiatement adhéré à leur projet de rechercher dans les registres scolaires le nom de leurs copains disparus dans les camps d’extermination, et de leur rendre «vie» dans leurs écoles et squares du XXe arrondissement par la pose de plaques commémoratives. Ils voulaient aussi témoigner dans les écoles pour montrer jusqu’où pouvait conduire le racisme.
Leurs histoires, celles de Jo Nissenman et d’Addy Fuchs déportés avec Léon Zyguel, celles de tous ces enfants cachés, amputés de leur enfance et de l’amour de leurs parents, m’ont bouleversée et j’ai compris que ces hommes et ces femmes, qui avaient tous vécu le pire et qui en étaient sortis forts et battants, étaient les héros du XXe siècle et que l’on avait beaucoup à apprendre d’eux.
Écoute-les!
Ils ont subi la «punition» la plus cruelle, seulement parce qu’ils étaient nés juifs et ils n’ont pas de haine.
Ils ont connu la barbarie des adultes et croient encore dans l’humanité des hommes.
Ils ont subi la violence antisémite extrême les condamnant à mort et ils ont bravé leurs bourreaux en mettant leurs enfants au monde.
Écoute-les!
Ils sont l’espoir. Ils se sont construits tout seuls, sans le soutien de leurs parents, sans caprice et sans crise d’adolescence. Ils ont réussi leur vie en souvenir de leurs parents qui auraient été fiers de cette réussite.
Écoute-les!
Ils sont des exemples. La guerre et le nazisme leur ont tout pris : parents, grands-parents, maison, école, copains, insouciance et ils sont là, aimant la vie et voulant vous dire qu’aucune nation, qu’aucune culture, qu’aucune religion, qu’aucune couleur de peau n’est supérieure à une autre et que chacun doit être vigilant pour construire une société tolérante, fraternelle et intelligente.
Tu n’as pas, bien sûr, le pouvoir d’agir sur un peuple, mais tu peux agir sur toi, sur tes copains et sur tes proches pour lutter sans cesse, contre tout geste ou parole racistes ou méprisants.
Je souhaite que ta vie soit belle et que tes parents et tes grands-parents soient fiers de toi.
Je t’embrasse.
Pauline
(membre du Comité «école de la rue Tlemcen»)
Après les films, si tu veux, tu peux m’écrire
soit par courrier, au Comité école de la rue Tlemcen 61 rue des Amandiers 75020 PARIS
soit par courriel à pauline@nousetionsdesenfants.com
Nous publierons ta lettre sur notre site : www.nousetionsdesenfants.com
COURRIER DES ENFANTS
Cher Jean, Cher Maurice,
Je suis venue le 10 octobre avec mes élèves de CM2 à la maison des métallos ; cette visite avait été préparée en classe, d’où probablement les nombreuses questions qui vous ont été posées à l’issue de la projection. Les élèves ont beaucoup apprécié ce moment de partage avec vous et seraient heureux que vous puissiez venir quelques heures dans notre classe afin de prolonger cette discussion, si vous avez encore un peu de temps à nous accorder.
Ce film a donné lieu à un travail écrit ; il s’agissait, pour les élèves, de vous écrire une courte lettre qui résumerait leur ressenti à l’issue de notre première rencontre. Je vous fais donc parvenir les lettres des élèves, émouvantes pour la plupart, et qui disent le grand intérêt qu’ils ont eu à vous écouter et à vous rencontrer.
Si vous le souhaitez, vous pouvez répondre à ce mail en utilisant l’adresse expéditeur car c’est notre adresse de classe ; vous pouvez aussi me contacter directement, j’ai laissé toutes mes coordonnée à l’association.
Bien à vous,
Isabelle OUDOT, l’institutrice de la classe de CM2A
LETTRES DES ELEVES
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Cher Maurice,
Bonjour, je m’appelle Constance et je suis dans la classe du CM2A. Je suis venue avec ma classe le lundi 10 octobre 2011 pour voir votre reportage et j’avoue que je l’ai bien aimé. Je vous écris pour vous remercier de nous avoir raconté votre aventure. Votre histoire m’a beaucoup plu même s’il y a des choses qui m’ont profondément touchée.
Au revoir, à très bientôt.
Cher jean,
Je m’appelle Thomas et je suis à l’école Gambetta. Je suis en CM2A et je suis venu avec ma classe le lundi 10 octobre. Je vous écris pour vous remercier de nous avoir présenté ce documentaire historique. Ce film m’a vraiment touché et j’ai appris beaucoup de choses que je ne connaissais pas sur cette période de l’histoire. Pendant la projection, j’ai eu une pensée pour les enfants qui ont vécu pendant cette période et qui ont subi la barbarie nazie comme vous. J’espère que cela ne se reproduira plus.
Cher Maurice,
Je m’appelle Sacha, j’ai 10 ans et je suis en classe de CM2a, je suis venu le 10 octobre.
Ce qui m’a marqué dans votre histoire, c’est que vous étiez obligés de vous cacher dans des familles qui n’étaient pas les vôtres. Ainsi, votre mère a fait beaucoup d’efforts pour protéger ses enfants. J’ai été impressionné par l’histoire de votre oncle revenu d’Auschwitz d’où presque personne en revenait.
Au revoir, à très bientôt.
Cher Maurice,
Je vous remercie de nous avoir raconté votre histoire. Avec votre famille, vous avez eu beaucoup de chance et vous avez toujours gardé espoir, malgré ce que l’on a fait aux juifs.
J’espère vous revoir
Mathieu, CM2a
Cher Jean, cher Maurice,
Je m’appelle Juliette et j’ai presque 11 ans. Je suis en CM2A et ma classse est située au 103, avenue Gambetta dans le 20èmearrondissement.
Je vous écris cette lettre pour vous remercie infiniment d’avoir eu le courage et la patience de raconter votre vie (terrifiante pour moi) pendant la seconde guerre mondiale.
Quand j’ai entendu vos témoignages, je me suis tout de suite projetée dedans et j’ai compris à quel point cela avait été dur à vivre pour vous. D’ailleurs, j’ai pleuré plusieurs fois en entendant ces choses terribles sur les enfants cachés. Ce qui m’a le plus ému, c’est que vous avez été privé de votre enfance et de votre innocence. Et je suis sincère quand je vous dis que vous avez été courageux. J’aimerais bien vous revoir bientôt.
Cher Maurice,
Je me prénomme Mariam, je suis en CM2a à l’école Gambetta dans le 20eme arrondissement.
Avec ma classe, je suis venue à la projection de votre témoignage le lundi 10 octobre 2011.
Je vous écris pour vous dire ce qui m’a le plus marqué : c’est la solidarité entre les familles, les voisins et tous ceux qui ont eu le courage de cacher des enfants juifs. J’ai aussi été émue quand vous avez parlé de toutes les anecdotes qui ont permis à votre famille de survivre. Je n’imaginais pas l’ampleur de votre pauvreté. A ce jour, je ne comprends toujours pas comment des humains ont pu commettre cet horrible acte antisémite. Moi aussi, j’ai eu un arrière grand père qui a été déporté dans un camp de concentration. Il a heureusement échappé à la mort.
A bientôt j’espère.
Cher Maurice,
Bonjour,
Je m’appelle Dan et je suis venu le 10 octobre 2011 pour vous écouter témoigner. Je vous écris pour vous dire ce qui m’a le plus touché ; vous n’aviez pas vu votre père depuis longtemps et malgré cela, vous l’avez reconnu.
Merci de votre témoignage, je serais heureux de vous revoir bientôt.
Cher Jean, cher Maurice
Je m’appelle William, j’ai 10 ans
Je suis venu le 10 octobre2011
Je vous écris pour vous dire que ce qui m’a le plus touché c’est quand vous vous êtes caché dans les cave et quand les voisins vous ont aidé à vous cacher dans leur cave.J’ai aussi aimé le moment où vous avez parlé de vos frères,en vie à la fin du film de la guerre. J’espère vous revoir bientôt
Cher Jean Cher Maurice
Je m’appelle OUSSAMA
Je suis venu le 10 octobre2011
Dans ce film, ce qui m’a le plus intéressé c’était quand la mère de jean a refusé que ses enfants portent l’étoile jaune. J’ai été impressionné par l’histoire de la mère de Maurice,qui a caché ses enfants pour qu’ils ne se fassent pas déporter et qui a placé ses enfants dans des familles d’accueil. Tout vos témoignages m’ont plu et j’ai aimé.
Chers Jean et Maurice,
Je m’appelle Anaïs, je suis en CM2a à l’école Gambetta. Je suis venue le lundi 10 octobre 2011 et je vous écris pour vous remercier de nous avoir permis de partager ces tranches de vie.
Maurice, votre témoignage m’a intéressée ; à chaque fois, le destin a tourné en votre faveur, par exemple lorsque vous racontez l’histoire du camion où il n’y avait plus de place pour vous. Quant au votre, Jean, il m’a particulièrement touché car vous étiez plus grand et je me suis sentie plus concernée.
A bientôt
Cher Maurice,
Je m’appelle Lina, je suis en CM2a et je suis venue écouter votre témoignage à la maison des métallos.
Ce qui m’a le plus touché, c’est quand l’inspecteur est venu pour arrêter votre père. Celui-ci s’est caché et personne de la famille ne l’a dénoncé, pas même la petite fille de six ans qui a été interrogée par l’inspecteur. Ce jour-là, elle a probablement sauvé la vie de toute la famille.
Je vous remercie pour cet émouvant témoignage,
A bientôt.
Cher Jean, cher Maurice,
Je m’appelle Noâ , j’ai 10 ans et je suis venue écouter le 10 octobre votre témoignage « nous étions des enfants ».
Ce qui m’a le plus marquée dans votre récit, c’est que vous avez été séparés très jeunes de vos familles.
J’espère que vous viendrez nous voir,
A très bientôt
Noâ
Cher Maurice,
Je m’appelle Milla, j’ai 10 ans et je suis à l’école Gambetta en CM2a. Je suis venue vous voir le 10 octobre 2011.
Je vous écris pour vous dire que votre histoire m’a beaucoup touchée ; je pense que pour vous, le moment le plus dur a été quand vous avez été séparé de votre famille. Je pense que vous avez beaucoup souffert. Votre histoire m’a fait réfléchir sur les dangers d’autrefois qui peuvent encore revenir ;
Merci pour votre témoignage, au revoir et à très bientôt.
Cher Maurice,
Je m’appelle Justine, j’ai 10 ans et je suis à l’école 103 avenue Gambetta en CM2a. Je suis venue vous voir le 10 octobre 2011.
Je vous écris pour vous dire que votre histoire m’a énormément touchée notamment quand vous avez dû vivre pendant plus de quatre ans privés de vos parents et de vos frères et sœurs.
Votre courage est admirable, vous êtes un modèle pour nous tous.
Je serais très heureuse de vous revoir. Merci encore.
Cher Maurice,
Je m’appelle Jules et j’ai 10 ans. Je suis venu le 10 octobre 2011.
Je vous écris pour vous dire ce qui m’a le plus marqué dans votre histoire. J’ai bien aimé le moment où vous racontez la rafle à laquelle vous aves échappé car le camion ne pouvait pas accueillir les neuf membres de votre famille.
A bientôt
Cher Maurice, cher Jean
Je m’appelle Paloma et j’ai 10 ans. Je suis en CM2 a, je suis venue le 10 octobre 2011.
Je trouve que ce que les juifs ont vécu pendant la guerre est très injuste. Ils ont dû se cacher pour échapper à la déportation !
Le moment que j’ai préféré est celui où vous racontez le retour de l’oncle de Maurice.
Au revoir et à très bientôt
Cher Maurice, cher Jean
Je m’appelle Agathe, je suis en CM2 a à l’école Gambetta. Je suis venue vous écouter le 10 octobre 2011.
J’ai été très émue par ce que vous avez dit au sujet des juifs pendant la seconde guerre mondiale. Je pense que la guerre est une chose terrible.
J’aimerais bien prolonger la discussion avec vous. A bientôt j’espère !
Cher Maurice,
Je m’appelle Noé du CM2a de l’école 103 avenue Gambetta dans le 20eme arrondissement. Je suis venu le 10 octobre voir le film « nous étions des enfants ».
Je vous écris pour vous dire que ce qui m’a le plus touché, c’est que votre famille est restée en vie pendant toute la guerre. Votre manière de raconter votre histoire est tellement vivante que j’ai mieux compris le passé. Vous êtes plus passionnant qu’un livre d’histoire et j’imagine que ce file a dû être dur à tourner !
A très bientôt !
Cher Maurice,
Je m’appelle Pénélope, j’ai 10 ans je suis en CM2a à l’école 103 avenue Gambetta dans le 20eme. Je suis venue le 10 octobre pour écouter votre témoignage. Je vous écris pour vous dire que ce qui m’a le plus touché, c’est que vous étiez un enfant caché et je comprends que cela a été dur pour vous. Moi, j’ai de la chance car je vais à l’école et je n’ai pas vécu la guerre.
J’espère vous revoir ; à très bientôt
Cher Maurice,
Je m’appelle Siméon, j’ai 10 ans je suis en CM2a. Je suis venu voir votre reportage le 10 octobre. Je vous écris pour vous dire que ce qui m’ale plus ému, c’est qu’à la fin de la guerre, toute votre famille était saine et sauve.
A très bientôt.
Cher Maurice,
Je m’appelle Ulysse, j’ai 9 ans. Je suis venu le 10 octobre à la maison des métallos avec ma classe. Ce qui m’a le plus intéressé dans cette projection est quand vous êtes à la maison, en famille et que votre père se jette sous un it parce que deux inspecteurs veulent le voir. Votre mère, affolée, leur dit qu’on est déjà venu vous chercher. Un des deux inspecteurs allemands prend une petite fille de 6 ans et lui demande « où est ton papa ? » elle lui répond : » je ne l’ai pas vu depuis longtemps ! »
J’espère vous revoir bientôt !
Cher Maurice,
Je m’appelle Valentin et je suis en CM2 à l’école Gambetta. Nous sommes venus vous voir le 10 octobre pour entendre votre témoignage. Je vous écris pour vous dire que ça a du être affreux de vivre ça dès l’enfance ; de quitter si petit sa famille, ses amis, ses voisins, presque tout le monde. Mais je sui heureux pour cous que vous ayez pu vous cacher pendant que les allemands vous cherchaient car comme ça, vous et vos frères et sœurs êtes restés en vie jusqu’à aujourd’hui.
J’espère vous revoir d’ici peu.
Chers Maurice et Jean,
Je m’appelle Soraya, j’ai 10 ans
Je suis venue le 10 octobre pour écouter votre témoignage et je vous écris cette lettre pour vous raconter ce qui m’a le plus touché. Il s’agit du moment où vous racontez que vous étiez cachés chez es gens que vous ne connaissez pas et que vous ne pouviez pas sortie des maisons car vous risquiez votre vie.
J’espère vous revoir bientôt.
Cher jean,
Je m’appelle Alyssia, j’ai 10 ans ? Ce qui m’a le plus marqué dans votre histoire, c’est quand vous avez dit que vous avez été caché dans des familles que vous ne connaissiez même pas.
J’espère vous revoir bientôt !
Cher Maurice,
Je m’appelle Ilya, j’ai 10 ans et je suis élève à l’école Gambetta. J’ai aimé votre discours parce qu’il était émouvant et aussi, j’ai pu découvrir une époque que je ne connaissais pas . J’ai pu ressentir la vie difficile, la peur, la séparation pendant cette époque.
Le moment que j’ai préféré, c’est quand vous étiez cachés, votre sœur et vous, dans une ferme chez des paysans.
J’espère vous revoir !
Cher Maurice,
Je m’appelle William j’ai 10 ans et je suis en Cm2 A à l’école103 avenue Gambetta. Je suis venu voir votre film le 10 octobre 2011. Ce qui m’a le plus marqué, c’est que votre mère avait une très bonne intuition. Elle vous a sauvé de nombreuses fois. Votre sœur a aussi été très intelligente, elle a sauvé votre père alors qu’elle n’avait que six ans.
A très bientôt
Cher Maurice, cher Jean,
Je m’appelle Florian, je suis en CM2 A à l’école Gambetta, j’ai 10 ans.
Je sus venu écouter votre témoignage le 10 octobre 2010. Je vous écris pour vous dire que ce qui m’a le plus touché, c’est que vous soyez resté sans voir vos parents pendant plus de quatre ans. J’espère vous revoir bientôt.
Cher Maurice et cher Jean,
Je m’appelle Céline, j’ai 10 ans. Je suis venue le 10 octobre 1011. Je vous écris pour vous remercier de vous donner autant de mal pour nous raconter la deuxième guerre mondiale.
Je trouve que Maurice a eu de la chance car toute sa famille s’en est sortie après cette terrible épreuve pour les juifs et qu’ils n’aient pas été emmenées dans le camion.
J’espère que vous avez apprécié la fin de la guerre, l’évolution de la technologie et que vous essayez de ne plus penser à cette sombre époque. J’espère que vous allez vivre encore longtemps.
A très bientôt.
Cher Maurice et cher Jean,
Je m’appelle Youssef et je suis heureux de vous écrire cette lettre. Lundi 10 octobre, toute la classe a assisté à la projection du film « Nous étions des enfants ». J’ai été très marqué par la souffrance et la peur des enfants juifs qui ont été séparés de leurs parents et de leurs frères et sœurs pendant la guerre.
J’ai été intéressé de savoir comment ils ont pu échapper à la police française pendant cette guerre terrible et comment ils ont survécu dans ces très dures conditions. Vous m’avez surpris par votre courage et votre bravoure. Je vous remercie de nous avoir laissé votre témoignage émouvant qui nous montre tout votre courage et votre amour de la vie.
J’espère vous revoir bientôt.